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LA MOTTE-SAINT-JEAN

 

Eglise Saint Saturnin

Une église très en vue

Visible de très loin, l’église de La Motte-Saint-Jean domine le confluent de la Loire et de l’Arroux.

La Motte-Saint-Jean tient son nom d’une motte castrale. Dans l’ancienne église romane, la chapelle seigneuriale était sous le vocable de Saint-Jean . C’est dans cette chapelle que le comte Jean de Coligny, baron de La Motte-Saint-Jean, lieutenant général des armées du roy Louis XIV rédigeait ses petits mémoires sur les marges de son missel.

 

Sous le vocable de Saint Saturnin

Depuis le Moyen-Âge, l’église est sous le vocable de Saint Saturnin, évêque de Toulouse, martyr au IIIe siècle.

 

Représentative du style néo-roman

En 1860, une nouvelle église de style néo-roman a remplacé l’ancienne église romane qui menaçait ruine.

Ce fut, localement, l’une des toutes premières des nombreuses églises qui s’inspireront  du style architectural du XIIe siècle. Ces églises néo-romanes ont souvent un clocher en façade.

 

Autel

Consacré en 1875 par Claude-Marie Dubuis évêque de Galweston au Texas, il renferme des reliques de Saint Cyr et de Sainte Blandine.

 

Vitraux

Le vitrail central de l’abside, dédié à la Sainte Trinité est très expressif.

Les autres vitraux représentent :

-dans l’abside : le Christ et saint Pierre, la Vierge et l’Enfant.

-dans la nef : saint Antoine, sainte Eugénie, la sainte Famille, saint François et saint Bernard, sainte Thérèse.

Ils sont des dons des familles locales au début du 20e siècle.

 

Grotte de Lourdes

Les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous en 1858, eurent un retentissement national. L'abbé Vachia, curé de La Motte-Saint-Jean de 1872 à 1884 voulut laisser un témoignage matériel de sa foi et édifia plusieurs grottes à l’imitation de la grotte de Lourdes, dont celle, monumentale, située à gauche en entrant dans l’église. Cet abbé eut aussi l’initiative, en 1874, de la création d’une école « Saint Joseph » pour les filles.

 

Statues

Dans le transept : une statue de saint Joseph, deux statues de la Vierge Marie dont particulièrement Notre Dame de Fatima vénérée solennellement lors d’une fête, en octobre, caractérisée par des prières et des chants exprimés en portugais.

« TU ES 0 SOL DO NOVO AMANHECER ! »

 

Dans le chœur et le transept nord, trois statues dorées :

-saint Antoine de Padoue, patron de la grande paroisse Saint Antoine en Val de Loire,

-saint François d’Assise,

-saint Vincent, patron de la Confrérie des vignerons mottois qui perdure depuis 1824. Chaque année une messe est célébrée en l’honneur de saint Vincent le dimanche proche du 22 janvier.

 

Dans les collatéraux, les statues de plâtre ont été repeintes « façon bois » sainte Bernadette, saint Jean-Baptiste, sainte Jeanne d’Arc, saint curé d’Ars, sainte Agathe, Sacré-Cœur, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et sainte Catherine.  

 

Près de la chapelle baptismale, la statue polychrome de saint Antoine de Padoue portant l’Enfant Jésus a servi de modèle pour la bannière de la paroisse Saint Antoine en Val de Loire.

 

Crucifix

L’imposant crucifix, qui se trouve dans la nef,

au-dessus de la porte principale, est un témoignage de reconnaissance à Louis Gay, ancien colonel du Génie, qui bénévolement fit fonction d’architecte pour la construction de l’église au XIXème siècle.

 

Chapiteaux

Seuls les deux chapiteaux avant le transept sont historiés.

Ils représentent Saint Jean et Saint Léonard. Saint Jean, probablement parce qu’il y avait dans l’ancienne église romane, une chapelle Saint Jean. Mais Saint Léonard ?

 

Chemin de Croix

Chacune des 14 scènes du chemin de croix est encadrée de deux colonnes avec pinacle et fronton, sur fond doré.

 

Cloches

Deux cloches ont été réalisées par Farnier Frères fondeurs à Robécourt dans les Vosges en 1888.

« Je suis la cloche de la Très Sainte et Immaculée Vierge Marie Mère de Dieu, Notre Dame du Perpétuel Secours. Je m'appelle MARIE-THERESE. Que Dieu soit loué et Marie, sa Très Sainte Mère, notre Refuge, filialement aimée.

0 Marie Puissante Reine de la terre et des cieux, Notre-Dame du Perpétuel Secours, de tout danger, protégez-nous et dans l'amour de Jésus gardez-nous »

« Je suis la cloche de la Passion du Sauveur Jésus et je m'appelle MARIE-FRANÇOISE.

Que Dieu soit béni et le Sacré Coeur de Jésus adoré et aimé par toute la terre. Par votre Sainte Passion et votre Coeur adorable, de tout mal, délivrez-nous Jésus »

Une  troisième cloche provient de l’ancienne église Saint-Pierre de Morillon (village aujourd’hui disparu, situé en partie sur le territoire actuel des Guerreaux). Elle porte l’inscription « l’an 1788, Joseph Moulain, curé de Morillon. »

 

 

texte rédigé pour les fiches églises de la pastorale du tourisme PRTL.

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